Pays facile pour expat sans anglais : réalisez votre rêve

S’expatrier sans parler anglais semble à première vue un pari risqué, voire irréaliste. Et pourtant, chaque année, des milliers de francophones font le grand saut et partent vivre à l’étranger sans avoir une parfaite maîtrise de la langue de Shakespeare. Bonne nouvelle : il existe bel et bien plus d’un pays facile pour expat sans anglais, et dans certains cas, parler uniquement français suffit amplement pour commencer une nouvelle vie à l’étranger.

Mais attention : vivre à l’étranger et travailler à l’étranger sont deux choses bien distinctes. Dans cet article, nous allons explorer ces deux dimensions de l’expatriation :

  • Où peut-on s’expatrier facilement sans parler anglais ?
  • Et est-il possible d’y travailler, ou faut-il envisager une autre forme d’activité professionnelle, comme le freelancing à distance ?

S’expatrier sans parler anglais : une idée pas si folle

L’anglais est souvent perçu comme un passeport universel, un incontournable pour vivre ou voyager à l’étranger. Si cela est vrai dans de nombreux pays, il existe aussi des territoires où le français est parlé couramment, voire reconnu comme langue officielle. Dans ces cas-là, l’anglais devient secondaire, voire inutile au quotidien.

Mais surtout, l’idée qu’il faut parler anglais pour partir est un frein psychologique puissant. En réalité, de nombreuses personnes vivent, voyagent ou travaillent à l’international sans avoir un bon niveau d’anglais. Ce qui compte avant tout, c’est la motivation, l’ouverture d’esprit et la capacité à s’adapter. La langue peut s’apprendre sur place, ou en parallèle de son projet d’expatriation.

Alors, quels sont les pays où partir sans parler anglais n’est pas un problème ?

pays facile pour expat sans anglais

Les pays francophones : des terres d’accueil naturelles

Le choix évident pour tout expat francophone est de s’orienter vers un pays où l’on parle déjà sa langue. Cela permet une intégration plus rapide, une communication fluide, et réduit considérablement le stress lié au changement de vie.

Le Canada (Québec)

Le Québec reste la destination phare pour les Français qui souhaitent s’expatrier sans parler anglais. Le français y est la langue officielle, la culture reste occidentale et les opportunités professionnelles sont nombreuses, notamment dans la santé, la technologie ou la construction.

L’immigration y est structurée (Programme Expérience Québécoise, Entrée Express), ce qui facilite les démarches.

Attention cependant : dans certaines villes comme Montréal, l’anglais reste très présent. Mais il est tout à fait possible d’y vivre en ne parlant que français.

L’Afrique francophone

Des pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Maroc ou encore le Bénin accueillent régulièrement des expatriés francophones. Le coût de la vie y est souvent plus bas qu’en Europe, et la communauté française y est bien installée.

L’environnement est parfois plus déroutant que dans d’autres destinations, mais les liens historiques, économiques et culturels avec la France facilitent grandement l’installation.

Les DOM-TOM : l’expatriation sans quitter la France

On l’oublie trop souvent, mais les départements et territoires d’outre-mer représentent une excellente option pour celles et ceux qui rêvent de changement sans affronter les barrières administratives ou linguistiques.

La Réunion, la Guadeloupe, la Martinique, la Polynésie ou encore la Guyane offrent un dépaysement total, une douceur de vivre incroyable, et bien sûr… le français comme langue officielle.

Ces destinations sont souvent moins mises en avant dans les récits d’expatriation, car elles restent juridiquement en France. Pourtant, sur le plan personnel, partir y vivre constitue bel et bien une vraie expatriation. Et c’est parfois le moins exotique qui s’avère le plus simple.

Vivre à l’étranger sans parler anglais : oui, mais pour travailler ?

C’est ici que les choses se compliquent un peu. Vivre à l’étranger sans parler anglais, c’est possible. Travailler à l’étranger sans parler anglais… c’est plus difficile, sauf exceptions.

Dans la plupart des cas, trouver un emploi salarié à l’international impose de parler au moins l’anglais, et parfois aussi la langue locale. Même dans des pays francophones, les grandes entreprises exigent souvent un niveau minimal d’anglais, surtout si elles ont des relations internationales.

Mais cela ne signifie pas que l’expatriation sans anglais vous ferme toutes les portes professionnelles. Cela veut simplement dire que vous devrez peut-être envisager d’autres modèles que le salariat.

Le travail indépendant : la solution pour vivre à l’étranger sans parler anglais

Aujourd’hui, de plus en plus de francophones choisissent une voie différente : le freelancing ou le télétravail indépendant. Cela consiste à :

  • Exercer une activité à distance (rédaction web, graphisme, développement, coaching, accompagnement…),
  • Facturer des clients situés en France (ou francophones),
  • Vivre à l’étranger à moindres frais, souvent dans des pays où le coût de la vie est plus bas.

Dans ce modèle, vous n’avez pas besoin de parler anglais, ni de rechercher un travail local. Vous conservez votre clientèle française, mais vous profitez d’un cadre de vie totalement différent.

De nombreux freelances choisissent ainsi le Portugal, l’Espagne, le Maroc, l’Île Maurice, ou encore la Thaïlande (avec visa spécifique), et mènent une vie équilibrée entre travail en ligne et exploration du monde.

expatrier sans anglais

Le plus ? Apprendre l’anglais… sur place ou avant de partir !

Même si vous pouvez vous expatrier sans parler anglais, soyons honnêtes : maîtriser l’anglais reste un véritable atout, ne serait-ce que pour :

  • Comprendre la culture locale,
  • Tisser des liens avec des expatriés d’autres nationalités,
  • Gérer les situations du quotidien (médicales, administratives, etc.),
  • Voyager plus librement.

Et la bonne nouvelle, c’est que vous n’avez pas besoin d’être bilingue. Quelques dizaines (centaines) de mots, un peu de grammaire, de la pratique quotidienne et beaucoup de bonne volonté suffisent pour communiquer efficacement.

Apprendre une langue, ce n’est pas souffrir. C’est s’ouvrir. Et ici, sur ce blog, je vous partage des conseils simples, concrets et motivants pour apprendre l’anglais (et d’autres langues) sans blocages, sans méthode scolaire et sans douleur. Mon objectif est simple : vous aider à construire un projet de vie cohérent, que vous partiez demain ou dans un an.

Conclusion : partir sans anglais, oui. Mais partir bien préparé, surtout.

S’expatrier sans parler anglais, c’est possible. Il existe plus d’un pays facile pour expat sans anglais, que ce soit au Québec, en Afrique francophone, dans les DOM-TOM ou même ailleurs, si vous optez pour une activité indépendante.

Le plus important est de distinguer clairement vos objectifs : souhaitez-vous juste vivre ailleurs ? Ou également travailler localement ? En fonction de votre réponse, les options ne seront pas les mêmes.

Mais ce qui est certain, c’est que la langue ne doit jamais être un frein. Elle est un outil, pas un obstacle. Elle s’apprend, elle se découvre, elle se pratique… Et ici, je vous montre comment faire.

Envie de vous expatrier, mais pas encore à l’aise avec l’anglais ?

Vous êtes au bon endroit. Sur ce site, je partage des stratégies pour apprendre une langue sans souffrir, des ressources pratiques pour progresser pas à pas, et des réflexions pour vous aider à construire un projet d’expatriation sur-mesure.

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Parce que le monde vous attend, que vous parliez anglais… ou pas encore.

2 réflexions sur “Pays facile pour expat sans anglais : réalisez votre rêve”

  1. Merci pour cet article clair et pratique. C’est vrai qu’on pense souvent à l’anglais comme indispensable, mais tu montres bien qu’il existe d’autres options pour s’expatrier plus sereinement. Nous avons passé un an en Martinique, et même si nous parlons anglais, cette expérience nous a montré qu’on peut aussi très bien vivre ailleurs sans en avoir absolument besoin.

    1. Merci pour cet article éclairant 🙏 J’ai trouvé intéressant ton rappel sur la différence entre « vivre ailleurs » et « travailler ailleurs », ça change vraiment la façon de préparer un projet d’expatriation… bravo pour cette réflexion très intéressante. Tu démontres bien qu’il existe des alternatives concrètes pour s’expatrier sans stress 😉

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